9 février 2025 — le MEJF rend hommage à Ilan Halimi zal. assassiné parce que juif il y a 19 ans

Le dimanche 9 février, les militants du MEJF se sont recueillis à l’hommage annuel à Ilan Halimi, assassiné le 13 février 2006 par une bande arabo-musulmane antisémite.

Lettre à Ilan :

Cher Ilan,

Ton départ, il y a 19 ans, nous a tous ébranlés.
Ton prénom, symbole de vie et de nature, est aujourd’hui et pour toujours tristement lié à l’histoire d’un jeune homme de 23 ans, arraché à sa famille, à ses amis et à sa communauté… par des barbares antisémites que la France a eu le malheur d’accueillir et de considérer comme ses enfants.
L’année 2006 reste effroyablement marquée dans nos esprits.
Ilan, tu as payé de ta vie le fait d’être juif.
Tu as subi l’horreur pendant trois semaines, au fond de la cave du 36 rue Serge-Prokofiev à Bagneux, sans que le moindre voisin ne vienne te porter secours, malgré tes cris qui furent, pour tes bourreaux si jouissifs.
Alors que certains Français t’oublient, sache que ni ton peuple ni ton Dieu n’ont oublié tout ce que tu as enduré.
L’année 2006 aurait pu réveiller en profondeur nos hommes politiques et nos représentants communautaires, mais il n’en fut strictement rien. Les véritables maux de ta mort furent souvent tronqués au profit de mensonges insoutenables.
Aymeric Caron décrivait tes assassins comme de « jeunes désorientés, victimes hélas de la bêtise humaine ».
Ces réponses creuses, doublées parfois de l’excuse du cannabis, permettent de justifier savamment l’assassinat des Juifs de France depuis l’an 2000.
Évidemment, Ilan, personne n’eut le courage de dire la vérité accablante.
Vous avez tous été assassinés par des arabo-musulmans, arrivés dans la patrie des droits de l’homme par une folle et démagogique politique migratoire.
Alors que des mesures concrètes auraient pu être prises, on préférait répéter pompeusement la fameuse phrase : « La France sans les Juifs, ce n’est plus la France. »
Eh bien, je crains que la France ait à apprendre à vivre sans ses Juifs, qui monteront en Israël. Car plutôt que de les protéger, elle les met quotidiennement en danger en faisant venir des millions de gens de l’autre côté de la Méditerranée, nourris d’un ancestral antisémitisme islamique.
En plus de mettre en danger ses Juifs, la République est lâche avec eux. C’est elle qui est restée tranquillement derrière la porte de Sarah Halimi durant son martyre, onze ans après le tien.
C’est également la République qui a jugé son assassin irresponsable.
Où était-elle pour Jérémy Cohen, dont la mort a été cyniquement maquillée en accident ?
C’est enfin la lâche République qui a abandonné les Juifs de banlieue face aux masses islamiques, avec pour unique conseil : le vivre-ensemble…
Ton martyre, Ilan, n’a pas été le dernier. Depuis toi, trop de Juifs ont payé de leur vie l’indifférence et la lâcheté de l’État, au nom du pseudo vivre-ensemble républicain.
Sébastien Sélam en 2003
Jonathan Sandler, Gabriel Sandler, Arie Sandler, Myriam Monsonégo en 2012
Yohan Cohen, Philippe Braham, François-Michel Saada, Yoav Hattab en 2015
Sarah Halimi en 2017, dont le meurtrier a été jugé irresponsable
Mireille Knoll en 2018
Jérémy Cohen en 2022, dont la mort a cyniquement été déguisée en accident
Elias, il y a tout juste quelques jours, assassiné car « fils de médecin juif, donc forcément riche »
Tous ces noms nous apprennent quelque chose d’essentiel :
Si des Juifs souhaitent rester vivre en France, ils doivent désormais savoir qu’ils sont seuls face à eux-mêmes, et que les militaires postés devant les synagogues ne seront pas toujours là pour nous sauver du drame.
Comme le prophétisait Jabotinsky, le peuple juif ne peut compter sur personne à part lui-même pour se défendre.